La Liberté a interviewé David Pichonnaz, sociologue du travail à la HES-SO Valais-Wallis et auteur de Devenir policiers (2017). Selon lui, le racisme au sein des polices romandes s’est aggravé ces dernières années. La pensée selon laquelle pour être un bon policier il faut être un homme, blanc, de nationalité suisse et fort physiquement perdure encore.
Le sociologue constate que la formation des policiers est peu axée sur des questions racistes ou sexistes mais largement consacrée à l’usage de la contrainte. Cependant, ce sont les compétences relationnelles qui sont les plus utiles sur le terrain. Il faut changer la formation des policiers afin qu’ils prennent conscience que ce sont les conditions de vie et non la nationalité ou la couleur de peau qui produisent des comportements délictueux.
Lire l'article « Transformer la police », publié le 5 octobre 2020 par le quotidien La Liberté.Source image: La Liberté